Collège Isabelle Autissier

Collège – Nort Sur Erdre

Loire Atlantique
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Le jour J se rapproche pour Thomas Pesquet. Le spationaute* français devrait, sauf surprise de dernière minute, quitter la Terre et rallier la Station spatiale internationale pour six mois pour une nouvelle mission, la mission Alpha : il va non seulement être le Français à avoir passé le plus de temps dans l’espace, mais aussi être le premier Français à commander l’ISS !

[*le terme d’astronaute étant réservé aux américains (NASA) / Spationaute : « astronaute » de l’agence spatiale européenne / Cosmonaute : « astronaute » de l’agence russe / Taïkonaute : « astronaute » de l’agence chinoise]

Le départ de Thomas Pesquet aura lieu depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride, le jeudi 22 avril 2021. La NASA a prévu un direct vidéo dès 8 heures du matin (heure de Paris). Cependant, le décollage à proprement parler est prévu plus tard dans la journée, à 12h11 (toujours heure de Paris). Son arrivée à bord de l’ISS surviendra le lendemain, en milieu de journée.  [décalé au vendredi 23 Avril pour des questions météo]

Découvrez une mini-série de 5 épisodes proposée par la chaine d’information France 24 ayant pour titre  : « La tête dans les étoiles » et diffusée sur Youtube et les réseaux sociaux (préparée par Sylvain Rousseau, Valérie Fouace et Adel Gastel) :    #ThomasPesquet #StationSpatialeInternationale #MissionAlpha

Épisode 1/5 : Thomas Pesquet, la tête dans les étoiles : 6 mois en impesanteur    (2:04)
Épisode 2/5 : Thomas Pesquet, la tête dans les étoiles : L’ISS, une ambition scientifique et politique    (2:07)
Épisode 3/5 : Thomas Pesquet, la tête dans les étoiles : Aux origines de SpaceX    (2:10)
Épisode 4/5 : Thomas Pesquet, la tête dans les étoiles : 10 français dans l’espace  (version en  anglais  1:54 )
Épisode 5/5 : Thomas Pesquet, la tête dans les étoiles : l’ISS, Un avenir incertain   (2:01)

 

 

Le but principal de ces Expéditions est la science. L’ISS est en fait un laboratoire sur orbite où l’impesanteur permet de conduire des expériences impossibles à mener sur Terre. En effet, lorsqu’on étudie un phénomène physique sur notre planète, on observe en fait celui-ci soumis au champ de gravité. À bord de la station, on peut donc scruter des phénomènes physiques importants pour la recherche fondamentale «libérés» de la pesanteur et non plus «écrasés». Outre cet aspect recherche fondamentale, la science de l’ISS autorise des avancées notables en biologie et médecine et aussi pour comprendre les effets des vols spatiaux sur le corps humain. Pour ce dernier volet, le but est de préparer des missions de longue durée vers Mars.
À l’image de ses coéquipiers, Thomas Pesquet agira tel un laborantin, chargé de mener de nombreuses expériences conçues et surveillées par des scientifiques et chercheurs au sol.
En plus de ce programme, au cours de sa mission Alpha, Thomas Pesquet s’occupera de 12 expériences spécifiquement gérées par le CADMOS, le Centre d’Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales du CNES et situé au Centre Spatial de Toulouse. Déjà en 2014, Thomas Pesquet nous parlait du CADMOS (vidéo ci-dessous).