Vendredi 27 septembre, en cours de français, pour la tâche de fin de séquence sur l’écriture durant la première guerre mondiale, les 3ème A et les 3ème E se sont retrouvés à l’arrière après une journée harassante passée en première ligne dans les tranchées.
Le soir (à 14h ou 15h selon la classe), dans des abris de fortune, malgré le froid, l’inconfort, le manque de lumière et la peur qui ne quitte jamais vraiment le soldat ou l’infirmière, les élèves ont écrit une lettre à un proche pour lui raconter cette journée et décrire leurs sensations et leurs émotions – de toute façon, avec le bruit des tirs et des obus dans le lointain, dormir
s’avérait impossible…
La séance en immersion (tables renversées, fond sonore constant et venant de deux sources dans la pièce, salle dans la pénombre et éclairage par les téléphones portables) a très fortement favorisé l’implication des
élèves qui se sont pris au jeu.
Ainsi, ils ont été jusqu’à adapter spontanément la communication habituelle pendant le cours (questions, remarques) pour rester dans leurs personnages : « chef ! La lumière du soldat xxx va nous faire repérer par l’ennemi ! », « chef, on choisit bien à qui on écrit ? », etc.
Mme Zbikowski